« Il a marché longtemps encore, à grands pas lourds, avec parfois un geste gauche de son bras tendu. Comme il a froid ! Ses mains tâtent le brouillard à peine formé qui va s’épaissir jusqu’à l’aube, et chaque aspiration remplit sa poitrine d’une vapeur subtile à l’odeur de fumée. Des pentes qu’il domine, l’immense croupe de la forêt de Merlimont apparaît vaguement, d’un autre noir que celui du ciel, nuit dans la nuit ».